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Le Saviez-Vous ?

Axo

Mais d’où vient donc notre ami l’axolotl ?

C’est dans les eaux du Mexique que l’on retrouve la sympathique salamandre, Ambystoma maxicanum ou axolotl pour les intimes, son nom signifie en réalité “monstre aquatique” ou encore “chien d’eau”. Ces dénominations découlent du Dieu Aztèque Xolotl. La légende veut que pour rendre notre monde fertile, les dieux Aztèques aient dû se sacrifier pour animer le Soleil et la Lune. Xolotl le Dieu des jumeaux et des monstres ne voulait pas se sacrifier et s’enfuit. Son frère le poursuivit à travers tout le pays, mais Xolotl afin de se cacher pris l’apparence d’un poisson blanc avec des cornes rouges et s’enfoui dans un ruisseau. Cependant, cela ne suffit pas, son frère le trouva, et Xolotl fût capturé et tué.

wikipedia.org

D'autres animaux sont-ils capables de se régénérer ?

Et bien oui !

On connait plusieurs espèces animales capables de régénérer des parties complexes de leur corps après une lésion ou une amputation en leur restituant leur structure mais aussi leur fonction.

 

 

Certains invertébrés (animaux dépourvus de colonne vertébrale et de moelle épinière), comme le ver plat et la planaire, peuvent régénérer leur tête à partir d'un fragment de queue et vice versa. C’est à dire que si vous coupez par exemple un ver plat en deux, vous obtiendrez deux vers plats ! Étonnant non ?

En ce qui concerne les vertébrés (animaux munis de vertèbres et d'une moelle épinière), certains poissons peuvent régénérer des parties du cerveau, de l'œil, du rein, du cœur et des nageoires. Les grenouilles peuvent aussi régénérer les membres, la queue, le cerveau et les yeux, au stade du têtard mais pas au stade adulte.

Quant aux salamandres, elles régénèrent leurs membres, cœur, queue, yeux, reins, cerveau et moelle épinière tout au long de leur vie.

Animaux

Mais qu'est ce que ces fameuses cellules souches ?

On entend de plus en plus parler de cellules souches et nous même y avons fait allusion. Mais, que sont elles exactement ?

Une cellule souche à deux caractéristiques principales, d’une part elle est capable d’autorenouvellement, c’est à dire de se multiplier et proliférer, de l’autre elle est capable de se différencier en un ou plusieurs types cellulaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On trouve ensuite les cellules multipotentes, qui peuvent donner des cellules d’une “grande famille” cellulaire que l’on appelle un genre tissulaire. Ensuite, ces cellules deviennent unipotentes, elles n’ont plus qu’un seul pouvoir, elles peuvent donc se différencier en un seul type cellulaire, par exemple en cellule sanguine, musculaire, osseuse et ainsi de suite. Le stade suivant et final est celui de cellule différenciée.

 

Mais quel est leur rôle ?

A l’état embryonnaires les cellules souches se multiplient pour … former un individu !

Mais on retrouve des cellules souches également chez l’adulte. Le rôle de ces cellules est d’assurer l’homéostasie (c’est à dire le maintien physiologique d’un organe ou d’un tissu), elles remplacent ainsi les cellules mortes pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.

En effet, il existe plusieurs types de cellules souches qui ont des “pouvoirs” différents.

Tout d’abord, les cellules souches embryonnaires, que l’on trouve uniquement chez le foetus de quelques jours sont totipotentes, c’est à dire que se sont des cellules capables de donner naissance à un individu entier. Elles ont “tous” les pouvoirs. Ces cellules sont ainsi extrêmement intéressantes, mais sujettes à des grandes questions éthiques, ainsi leur utilisation en France est TRES réglementée car le prélèvement de ces cellules conduit au non développement du foetus. Après quelques jours ces cellules deviennent pluripotentes, c’est à dire qu’elles sont capables de se différencier en n’importe quel type cellulaire.

Sciences et Vie

Cellules Souches

 

 

Nous l’avons vu, certaines cellules de notre corps se régénèrent en permanence, mais, au juste, quelle âge ont-elles ?

 

Dater les cellules semble simple à l’idée mais ce n’est pas tout à fait le cas, nos cellules n’ont pas d’actes de naissance qui puissent nous renseigner. Mais une équipe de chercheurs suédois de l’institut de Karolinska de Stocholm dirigée par Jonas Frisén a eu l’idée d’utiliser le Carbone 14 pour dater les cellules.

 

Ainsi :

   -Les cellules de la peau ont une durée de vie d’en moyenne deux semaines, en effet ces cellules sont facilement endommageables et doivent donc être rapidement remplacées

   -Les globules rouges que l’on retrouve dans le sang ont une durée de 4 mois

   -Les cellules hépatiques (du foie) ont un durée de vie allant de 1 an à environ 1 an et demi

   -Le squelette se renouvelle en moyenne tous les 10 ans

   -Les cellules de la paroi intestinale se régénèrent tous les 5 jours au maximum, elles détiennent le record de la durée de vie la plus courte, tandis que les autres cellules intestinales sont elles bien plus âgées et ont une durée de vie moyenne de 16 ans.

   Enfin, bien que la recherche travaille encore sur le sujet, il semblerait que les neurones ne puissent pas se renouveler, ce sont eux les doyens de notre organisme !

 

Ainsi notre corps se renouvelle entièrement environ tous les 10 à 15 ans, alors ne vous inquiétez pas (même si vous n’en avez pas l’air) VOUS ETES JEUNE !

 

Mais alors, si notre corps et capable de renouveler les tissus, pourquoi cette régénération ne se poursuit-elle pas à l’infini, pourquoi vieillissons nous ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, une autre théorie accuse le cellules souches, celles-ci s’affaibliraient au fur et à mesure de leur prolifération et donc avec l’âge, étant ainsi de moins en moins efficaces. Cette dernière théorie est la plus répandue semble être la plus probable.


 

L’étude des cellules souches serait-elle alors la voie vers une nouvelle fontaine de jouvence ?

Quel âge ont nos cellules ?

Plusieurs théories existent, et la réponse à cette question pourrait détenir le secret de l’éternelle jeunesse, voire de l’immortalité.

     Certains pensent que à chaque renouvellement et multiplication cellulaire, l’ADN subit de mutations (des modifications) ce qui dégrade petit à petit le patrimoine génétique.

      D’autres mettent en cause l’ADN mitochondrial (les mitochondries qui sont des organites, des composantes de la cellule possèdent de l’ADN). Selon cette théorie, puisque l’ADN mitochondrial ne possède pas de mécanismes de réparation ou modification en cas d’erreur (l’ADN des chromosomes contenus dans le noyau de la cellules possède ces mécanismes), il est endommagé et n’accompli plus correctement sa tâche.

 

Huffingtonpost

Age cellules

    Comment passe-t-on de gènes à protéines ?

 

 

Chez les virus (qui sont des procaryotes) le génome est libre dans la cellule et peut être soit sous forme d’ADN soit sous forme d’ARN (Acide RiboNucléique) lorsqu’il s’agit de rétrovirus. La différence essentielle entre l'ADN et l'ARN est que le premier possède un désoxyribose et l’autre un ribose (ce sont deux sucres). Il n’y a pas de phase de transcription, les gènes sont directement traduits en protéines.

     Chez les êtres humains tout comme chez les animaux (qui sont des eucaryotes), le matériel génétique se trouve dans le noyau des cellules sous forme de ce qu’on appelle ADN (Acide DésoxyriboNucléique).

     Chaque gène, qui est une portion d’ADN code pour une ou plusieurs protéines, mais le passage d’ADN à protéine n’est pas immédiat. Pour faire court, le problème majeur chez les eucaryotes est que l’ADN se trouve dans le noyau tandis que la machinerie nécessaire à la production de protéines se trouve à l’extérieur de celui-ci, dans le cytoplasme (liquide à l’intérieur de la cellule).

     Ainsi l’ADN est d’abord copié lors de la transcription en ARN que l’on appelle messager, qui va sortir du noyau pour se diriger vers les complexes capables de synthétiser des protéines. Une fois dans le cytoplasme l’ARN messager est lu et traduit en protéines par des ribosomes.

Gene a proteine
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